KATIE ROSE GUEST PRYAL
Abstract: L’article jette un pont entre les études culturelles et les études législatives telles qu’elles émergent de la pratique et de la théorie légale des Etats°Unis. Les chercheurs appartenant aux deux domaines ont comblé la fracture académique séparant les deux disciplines: les spécialistes des études législatives ont élargi le sens de leurs articles en les ouvrant vers les études culturelles. Cependant que les critiques culturels ont été attirés par les aspects forts et pratiques de la loi, par la promesse faite par la loi à ceux qui veulent lier le travail culturel au changement social. Cette interpénétration entre le pouvoir social et l’interprétation textuelle a toujours été importante pour les travaux de la Cour Suprême américaine mais récemment, les aspects sociaux ou culturels de la loi ont été attaqués par les juges et les politiciens conservateurs. Je suggère que les problèmes de législation ont été depuis toujours culturels. Pour le prouver, je présente d‘abord quelques°unes des voix majeures dans les études législatives culturelles afin d’essayer de définir un cadre d’interprétation des sources législatives primaires en utilisant des instruments empruntés aux études culturelles. J’utiliserai ces instruments pour examiner le cas Lawrence vs. Texas (2003) et le débat sur les droits des homosexuels aux Etats°Unis. Je finirai par conclure que, malgré les protestations de Scalia, la loi et la culture sont intimement liées et que si les fonctionnaires du législatif ignorent la culture c’est à eux mêmes qu’ils nuisent.
Keywords: legal cultural studies, homosexuality, Lawrence vs. Texas, law and literature, jurisprudence.
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